Le PNB tel qu'on le parle

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  • Le fonctionnement de PNB peut paraître complexe les premières fois qu’on a à faire à lui. Nous nous proposons d’en expliquer chaque terme et ainsi de vous permettre un accès plus facile.

     

    PNB (Prêt numérique en bibliothèque)

     

    PNB est constitué du rapprochement de différents acteurs, préexistants à PNB, à qui sont confiés des tâches bien précises visant le prêt d’un livre numérique aux lecteurs d’une bibliothèque ou d’un réseau de bibliothèques.

     

    DILICOM

    Organisme interprofessionnel de l’édition et de la distribution des livres. Dans son fonctionnement classique, pour le livre papier, c’est par l’intermédiaire de DILICOM que les libraires passent leurs achats, leurs lignes comptables avec les distributeurs et toutes les écritures nécessaires à la bonne fin d’une transaction.

     

    Le système a été étendu à la vente de livres numériques pour les particuliers puis au prêt de livres numériques pour les bibliothèques.

     

    Au travers de DILICOM ne circule que de l’information. DILICOM comptabilise les achats de livres électroniques et les demandes de prêts. Il constitue une garantie pour tous les acteurs. C’est ce qu’on appelle un tiers de confiance : les bibliothèques et les distributeurs doivent avoir un correspondant qui atteste de la situation de leurs achats et de leurs prêts. Surtout en numérique où par définition il n’y a pas de collections physiques.

     

    DILICOM transmet également les métadonnées, fournies par les distributeurs, des titres acquis par les particuliers et les bibliothèques, aux libraires d’une part, aux bibliothèques d’autre part.

     

    Les libraires

     

    Le système est ouvert à tous les libraires, à condition qu’ils aient mis en place une interface qui permette à une bibliothèque d’acheter des livres numériques par leurs intermédiaires. Cela peut représenter un investissement important et oblige en fait à exercer un métier assez différent.

     

    Les libraires sont donc très classiquement des fournisseurs des bibliothèques avec lesquelles elles ont contracté. Certains libraires se spécialisent dans le numérique. Selon qu’on est un gros réseau ou une petite bibliothèque, on aura recours ou non à un marché public. Si c’est le cas, il faut prévoir les délais qu’exige la passation de ces marchés.

     

    Les libraires doivent conclure un contrat avec chaque distributeur.

     

    Les distributeurs

     

    Ce sont les mêmes distributeurs que pour les livres classiques. Un même distributeur peut distribuer les livres de plusieurs éditeurs. C’est eux qui détiennent les fichiers et qui livrent nos usagers directement.

     

    À ce stade, il est important de noter que la bibliothèque n’est jamais dépositaire des fichiers. Ceux-ci transitent directement du distributeur au lecteur. La bibliothèque ne possède pas, même temporairement les livres électroniques, elle ne possède que les métadonnées des titres et des licences qui sont constituées par des droits de prêt.

     

    Les éditeurs

     

    Ils fixent les conditions de vente des livres qu’ils éditent. Ils n’interviennent pas autrement dans la chaîne.

     

    Suite aux recommandations de Réseau Carel et sauf légère exception (Harry Potter !), les conditions proposées par les éditeurs liés à un même distributeur sont désormais les mêmes. En revanche, elles peuvent varier considérablement d’un distributeur à l’autre. Un tableau des conditions proposées par les différents distributeurs est proposé sur ce site.

     

    Le fournisseur de portail

     

    Il élabore, selon nos demandes, ou livre clé en main, l’interface avec nos lecteurs, DILICOM et les distributeurs. Cette plate-forme a différentes fonctions de première importance. Elle permet au lecteur de disposer d’un catalogue d’autant plus important que c’est le seul lien entre l’usager et notre collection. L’éditorialisation des livres est un point essentiel. Il faut veiller à choisir un prestataire qui la rende possible de manière souple et attrayante. Cette interface permet aussi aux usagers d’avoir accès à leur compte. C’est par le fournisseur de portail que passent les demandes de prêts qui sont transmises à DILICOM et aux différents distributeurs.

     

    Qu’est-ce qu’un livre numérique dans PNB ?

     

    Du point de vue de la bibliothèque, un livre numérique est une licence qui donne certains droits pour un temps et un prix déterminés par l’éditeur.

     

    La bibliothèque n’est jamais détenteur du fichier du livre numérique. Elle sait qu’elle a acheté un livre parce que son libraire lui rend compte, parce que le livre apparaît sur le portail (dans sa partie public et administrateur) et parce que les prêts se passent bien. Mais à la différence des livres physiques, ce sont toujours des écritures qui attestent les droits sur un livre. Pour cette raison gérer une bibliothèque numérique revient à être un bon gestionnaire de base de données. Cela est aussi vrai des prestataires avec lesquels la bibliothèque contracte, libraire ou portail.

     

    Quels sont les composantes de la licence ?

     

    Un livre numérique sur PNB est défini par 6 composantes (nommée « conditions » par les éditeurs) :

    • Le prix du livre ;
    • Une licence limitée dans le temps ;
    • Des jetons ;
    • Une autorisation de prêts simultanés ;
    • La durée maximale de prêt autorisée ;
    • Un prix de référence sur lequel est calculé le prix du livre numérique.

     

    Le prix du livre numérique

     

    C’est la composante qui est mis souvent mis en avant, et c’est à tort. En effet, le prix d’un livre papier est déterminé par un objet bien défini, tandis que le livre numérique dans PNB est déterminé par d’autres éléments, tels que la durée de la licence, le nombre de jetons. Cela ne vous dit rien ?

    Nous allons donc faire les présentations.

     

    La licence

     

    Tout d’abord la licence est limitée dans le temps, entre 6 ou 7 ans parfois 10, ou même sans limite de temps dans un cas. Au premier abord, cela choque. En réalité, c’est une situation proche de la bibliothèque physique où l’on pilonne la plupart des livres au bout de 9 à 10 ans. Il s’agit donc d’une forme d’usure du livre numérique reconstruite un peu artificiellement par les éditeurs dans le numérique.

     

    Ensuite, la licence donne droit à un certain nombre de jetons. Par ce terme de casino, on désigne le nombre de prêts que l’éditeur autorise la bibliothèque à faire pendant la durée de la licence. Dès que vous avez utilisé tous les jetons auxquels vous avez droit, la licence tombe, même si vous êtes encore dans la limite du temps. Et dès que vous avez dépassé la durée de la licence, votre licence tombe. Le premier atteint, durée de licence ou nombre de jetons maximum consommés, vos droits s’éteignent.

     

    Il convient de bien étudier les répercussions sur la gestion qu’entrainent les choix que font les éditeurs en matière de durée de la licence et du nombre de jetons.

     

    Une longue durée de licence permet aux bibliothèques d’acheter des fonds de catalogue qui ont un taux de rotation plus lent.

     

    Une durée courte oblige les bibliothèques à acheter des livres récents, des nouveautés, voire des best-sellers qu’elle sera sûre de prêter rapidement. Cette simple donnée peut donc changer la politique documentaire de la bibliothèque numérique. D’autant que l’expérience montre que les lecteurs de la bibliothèque numérique ont tendance à emprunter plutôt des nouveautés. Car le portail est le seul accès au catalogue. Nos lecteurs favorisent ce que nous éditorialisons et ce qu’ils connaissent déjà, souvent par la presse.

     

    Certaines bibliothèques ont aussi opté, à court terme en tout cas, pour une politique d’acquisitions essentiellement axée sur les nouveautés. Mais sur le long terme il apparaît vraisemblable que les bibliothèques vont, dans le numérique, également se réapproprier leur autre mission, celle de faire aussi découvrir à leurs usagers des titres plus anciens. C’est en ce sens qu’il faut voir l’action de Réseau Carel pour pousser les éditeurs à offrir des conditions dans PNB ne discriminant pas les titres de la longue traîne.

     

    Les jetons

     

    Mais le choix en nombre de jetons n’est pas neutre non plus. Une petite bibliothèque aura plus de mal à prêter tous les jetons d’un livre ayant 60 jetons qu’un livre livre ne proposant que 30 jetons et coûtant deux fois moins cher. Ce critère pour une grande bibliothèque sera moins significatif : elle a un lectorat qui lui permet de faire face à un livre de 60 jetons. La défense des intérêts des petites bibliothèques passe donc, outre par la durée de la licence, par la question des jetons.

     

    Nous avons dit que le prix d’un livre numérique ne signifiait pas grand-chose. Par contre le prix d’un jeton (prix total du livre/ nombre de jetons) lui est significatif et un bon indicateur de la cherté des livres d’un éditeur. Car un même distributeur utilise les mêmes variables.

     

    Ce n’était pas le cas au début. Réseau Carel a obtenu cette clarification. Mais entre deux éditeurs appartenant à des distributeurs différents, les variations sont importantes. C’est pourquoi, lorsque l’on achète il faut se référer à l’ensemble des conditions, et mieux que le logiciel du libraire indique ces critères en face de chaque livre. Certaines bibliothèques ont également demandé à leur libraire d’afficher le coût unitaire du jeton sur leur plateforme d’acquisition.

     

    La simultanéité

     

    Un autre critère, qui fait la spécificité de PNB, est la faculté qu’a la bibliothèque de faire des prêts simultanés d’un même exemplaire acheté. Cette faculté doit être autorisée par l’éditeur, sinon elle est techniquement impossible. Au lancement de PNB, il n’était pas rare de voir certains éditeurs autoriser jusqu’à 20 prêts simultanés. Un seul continue actuellement à autoriser une simultanéité totale : Immatériel.

     

    Sous la pression de certaines sociétés d’auteurs beaucoup sont revenus à des chiffres beaucoup plus timides. Deux grands distributeurs sont désormais à 5. Cet avantage qu’offre PNB permet de concentrer les prêts dans la fenêtre où le livre est demandé. Ces sociétés d’auteurs pensent qu’il cannibalise le marché au moment où l’auteur fait le maximum de ventes. Aucune étude ne permet de montrer cet effet hypothétique. Certaines études sur l’effet global (en ne se limitant pas aux nouveautés ni au prêt avec simultanéité toutefois) tendent plutôt à montrer un effet positif du prêt sur les ventes.

     

    C’est un critère qu’il est difficile de chiffrer (prendre en compte directement dans un indicateur de tarif) mais l’expérience du bibliothécaire permet de l’estimer pour chaque livre. Hachette et Albin Michel sont les seules maisons d’édition ne le pratiquant pas, en dépit des recommandations de Réseau Carel de permettre une simultanéité de 10 au minimum.

     

    La chronodégradabilité et les DRM

     

    Pour proposer temporairement des livres numériques aux usagers de nos bibliothèques sans qu’ils soient obligés d’être connectés au Web à tout moment (ce qui exclut d’office les utilisateurs de liseuses), PNB a choisi de s’appuyer sur une DRM chronodégradable. Une DRM (pour « Digital Rights Management ») est un dispositif technique qui permet de protéger le livre numérique contre certains usages non autorisés (duplication du fichier, copier-coller massif, ...). Elle permet aussi – et c’est là que cela devient intéressant pour les bibliothèques – de limiter la possibilité d’ouvrir le fichier dans le temps, ce qui s’apparente à un emprunt. Ainsi si la durée d’emprunt est fixée par la bibliothèque à 30 jours par exemple, au terme de ce délai le fichier ne pourra plus être ouvert par le lecteur ; cela correspond à un retour automatique du livre.

     

    La DRM actuellement utilisée pour PNB, celle d’Adobe, permet aussi d’effectuer un retour anticipé et d’ainsi permettre à d’autres usagers de l’emprunter si tous les droits d’accès étaient déjà attribués à ce moment-là pour ce titre. L’usager y est encouragé – outre par son esprit civique, qui n’est pas toujours un moteur suffisant ! – par le fait que le nombre de titres qu’il peut emprunter ne peut à aucun moment dépasser un plafond fixé par la bibliothèque. Ainsi, si ce plafond est par exemple de 5 et que l’usager avait effectivement 5 titres en prêts, le fait de retourner anticipativement un titre lui permet d’en emprunter un nouveau...

     

    Parmi les faiblesses de la DRM d’Adobe il y a son prix relativement élevé (8 centimes par prêt effectué), l’absence de certaines fonctions (notamment la fonction de base en bibliothèque de prolongation) et le fait que les données que l’usager doit introduire lors de la création de son compte Adobe (préalable obligatoire pour pouvoir ouvrir les fichiers empruntés) sont conservées par un seul grand acteur commercial. Par ailleurs, la création du compte Adobe (et parfois le transfert des identifiants de ce compte dans un nouvel outil ou logiciel de lecture de l’usager) posent à certains publics des difficultés, ce qui peut entraîner un problème de fluidité à l’entrée. Lorsque le compte est créé et les identifiants connus de l’outil de lecture de l’usager en revanche l’emprunt est transparent pour le lecteur.

     

    Ces faiblesses de la DRM Adobe ont encouragé Dilicom et plusieurs acteurs de PNB à réfléchir à l’adoption d’une autre DRM récemment produite par EDRlab (association européenne liée à la fondation Readium), LCP. Des tests sont en cours mais pour que ce soit une réussite il faudra nécessairement que les fournisseurs d’outils et de logiciels de lecture rendent leur matériel et/ou logiciels compatibles avec cette nouvelle DRM. EDRlab œuvre actuellement en ce sens en promouvant LCP auprès de ces fournisseurs de liseuses et d’applications de lecture. Le cas échéant une période assez longue d’usage mixte (deux DRM) est à prévoir, ce qui pourrait réduire la fluidité en début du processus d’acquisition d’un titre par un usager (pour la réduire toutefois en aval). En cas de succès, à long terme, la fluidité, le niveau de qualité fonctionnel et la protection des données des usagers devrait être considérablement améliorés. Quant aux coûts, ils devront faire l’objet de négociations entre les distributeurs et les bibliothécaires.

     

    Le prix de référence

     

    Enfin, il faut compter parmi les critères le prix de référence que retient l’éditeur pour fixer le prix du livre dans PNB. C’est en général le prix du livre sous sa forme papier ou numérique. Les éditeurs fixent un coefficient multiplicateur de l’un ou l’autre. La référence au prix numérique grand public tend à se généraliser. Mais les deux existent.

     

    Chez de nombreux éditeurs il y a deux prix de référence : le prix du livre à sa sortie puis soit un prix réduit après un an, soit le prix du poche, même si cette notion est un petit peu bizarre en matière de livres numériques. Mais certains éditeurs tiennent à préserver, au moins temporairement, la notion de livre de poche dans le numérique (notamment pour des questions de marketing). Certains éditeurs arrivent à avoir trois prix consécutifs : le prix de nouveauté, le prix après un an d’exploitation et le prix du poche. Comment faire simple...

     

    Le gestionnaire des achats devra particulièrement se méfier : certains éditeurs ne suppriment pas le livre au prix de la nouveauté lors de la sortie du poche, si bien que l’on peut être porté à croire que le poche n’est pas encore paru. Et en fait, il l’est mais n’est pas remonté dans vos filets.

     

    L’important est aussi le coefficient multiplicateur : certains éditeurs pratiquent des coefficients multiplicateurs inférieurs à 2 et d’autres proches ou égaux à trois. Mais comme précisé plus haut, un meilleur indicateur est le coût unitaire du jeton car certains distributeurs proposent des lots de 60 jetons pour un titre et d’autres de 20 jetons pour un titre. La comparaison au prix du livre grand public n’est donc pas directement pertinente.

     

    La dynamique du système

     

    Ce projet piloté par DILICOM est basé sur l’interaction entre quatre composants, au sein d’un système en étoile : l’entrepôt d’un distributeur, la plateforme de vente d’un libraire, la plateforme de prêt d’une bibliothèque (ou d’un réseau de bibliothèques) et, au centre, le « hub » DILICOM :

     

    Schéma expliquant le dispositif PNB

     

    Le fonctionnement séquentiel peut donc être décrit comme ceci, avec trois chaînes d’actions qui se déroulent en parallèle : la première pour la diffusion des métadonnées, la seconde pour l’acquisition d’un titre (ou plus exactement d’une autorisation de prêter x fois ce titre, on parle couramment de lot de x « jetons »), la dernière pour l’emprunt d’un livre numérique :

     

    1ère séquence : l’alimentation en métadonnées (flèches en noir du schéma)

     

    Le distributeur transmet au hub DILICOM la description (les métadonnées au format Onix) des offres définies par les éditeurs qu’il distribue ;

     

    Les offres sont intégrées dans le Fichier Exhaustif du Livre (FEL) et diffusées au libraire raccordé au hub ;

     

    Le libraire présente via l’interface Web de sa plateforme les offres des différents distributeurs aux bibliothèques sous contrat avec lui

     

    NB : L’hébergement des fichiers est assuré par les distributeurs et ceux-ci ne quittent l’entrepôt d’un distributeur que pour être directement téléchargé par l’usager final (lorsque celui-ci aura reçu de sa bibliothèque un hyperlien de téléchargement ; voir 3e séquence plus bas).

     

    2ème séquence : l’acquisition d’un titre par le bibliothécaire (flèches en bleu du schéma)

     

    La bibliothèque procède à ses acquisitions auprès du libraire en se connectant à son espace professionnel dédié au sein de la plateforme du libraire ;

     

    Le libraire valide la commande de la bibliothèque et la transmet au hub ;

     

    Le hub transmet les commandes aux plateformes des distributeurs concernés par les titres commandés afin qu’ils préparent leur entrepôt à la fourniture de ces titres au téléchargement futur par les usagers de la bibliothèque ;

     

    Le hub transmet les métadonnées correspondant à ces titres à la plateforme de la bibliothèque.

     

    NB : il y a aussi une action qui n’est pas située à une étape précise de cette séquence et qui intervient périodiquement : la facturation par la librairie des titres achetés par la bibliothèque.

     

    3ème séquence : l’emprunt d’un titre par l’usager de la bibliothèque (flèches en rouge)

     

    L’usager sollicite l’emprunt d’un titre sur la plateforme numérique de sa bibliothèque ;

     

    La plateforme de la bibliothèque transmet la demande de prêt au hub Dilicom ;

     

    Le hub valide le fait qu’il reste bien des jetons disponibles pour ce titre, transmet la demande à la plateforme du distributeur et un lien de téléchargement à la bibliothèque qui le transmet à son lecteur ;

     

    L’usager clique sur le lien de téléchargement reçu ;

     

    La plateforme du distributeur envoie à l’usager un fichier .acsm permettant à l’usager de solliciter le fichier numérique (epub ou PDF) ;

     

    L’usager charge le fichier numérique dans une application de lecture présente sur son dispositif de lecture (liseuse, tablette, portable, smartphone, etc.) et le livre est prêt pour la lecture.

     

    NB : L’utilisation du fichier .acsm pour récupérer l’epub ou le PDF passe par la création préalable d’un compte de l’usager chez Adobe ; ce compte attribue à l’usager un « Adobe ID » (code d’accès personnel unique associé à un nom d’utilisateur et un mot de passe) qu’il devra introduire sur chacune des applications de lecture dans laquelle il souhaite charger le livre numérique. Au terme de la durée de prêt, le fichier soit ne sera plus ouvrable soit disparaîtra carrément des livres dans l’application/l’outil de lecture ; on parle de chronodégradibilité.